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Patricia Molins

 « Sculptures ferrugineuses » aux traces métal-organiques et cicatricielles de soudures.

Le corps, le vivant, l'organique, l'étrange et  la nature sont mes nourritures.

Les cabinets de curiosités : mes friandises.

Je réalise des sculptures de  dentelle,  de « patchwork » où le métal semble perdre de sa lourdeur. 

C’est l’humain qui me « travaille » mais pas que…..

L’humain pour ses émotions, ses peurs et ses joies, ses pertes d’équilibre et ses chutes.....

Les Animaux, les chimères et autres hybridations pour ce qu’ils m’offrent de belles rêveries...

Ou encore l’abstrait qui pointe son nez dans mon imaginaire.

 Le métal comme médium avec  parfois d’autres éléments : cuir, bois, os, verre, pierre …

Maison/atelier en Entre Deux Mers.

Installations, performances, achats publics, commandes et prix  jalonnent mon parcours…

Autodidacte, ce sont les rencontres et les partages qui m’ont instruite.

www.patricia-molins.com

 

1 Brûle du Poste

33790 Pellegrue

Patricia.molins3@gmail.com

FaceBook : Patricia Molins

05 56 61 46 05

06 33 92 68 75

LES ARTISTES INVITÉS:

Chez Patricia Molins

Vivian Ricaud  

C’est une odeur de métal grillé qui nous accueille lorsqu’on pénètre dans l’atelier de Vivian-Jean Ricaud. Ici on découpe, on soude les métaux. On modèle, on sculpte la céramique. “L’important c’est que chaque pièce s’amalgame, se fonde complètement, trouve sa place dans un nouveau volume”. Et ainsi nourrir la création artistique à venir, harmonieux amalgame de 1000 pièces, comme le bouquet d’un grand vin se fond en une myriade d’arômes pour atteindre l’équilibre.

Les œuvres de Vivian-Jean Ricaud sont liées entre elles. Chacune est la part d’un tout plus grand, un chapitre d’une mythologie dont l’artiste ne serait que le scribe aveugle traduisant ce que les étoiles lui murmurent. Son travail porte une signature : métallique, tranchante, intrigante. Ses œuvres, miroirs apocalyptiques de la noirceur de l’Humanité, content une épopée humanoïde violente : la Source divine s’est tarie, les dieux créateurs sont morts, entraînant avec eux la perte de la civilisation.

D’approche surréaliste, cet esthète de la biomécanique et du vivant dévoile une œuvre dense, sourde et sombre, ancrée dans un univers post industriel évoquant ceux de Hans Ruedi Giger ou Philippe Mohlitz, bordelais comme lui, en passant par Moebius et Mad Max. Derrière un sourire avenant, on ressent l’appréhension - ou la certitude - d’un effondrement de nos sociétés pétrolifères. Avons-nous broyé notre singularité dans les rouages mécaniques d’un capitalisme dévorant ?

Nathalie Reba

L’alchimie de Nathalie Reba s’applique à tous ses quotidiens :

Celui de l’enfance qui agrège les corps de génération en génération. Les questions que

l’artiste pose sur la nature de la vie sont aussi celles que se pose chacun sur le genre,

l’identité, le corps. Morcellements, superpositions, additions, oppositions... Ambivalence,

poésie, ironie, tendresse : A ce travail, rien n’est sérieux, tout est jeu.

 

Celui de l’âge du vitrail où les matériaux se séparent : plomb, verre, grisaille, pour se retrouver

dans le four qui transmute le plomb du quotidien en oeuvre d’or.

Les cadres de plomb s’amusent en châteaux de cartes, les rois et les reines du jeu sont

devenus transparents, les os structurent le plomb bien en chair. Recuits et resservis en

transparence, les gravures s’effacent en livres de verre.

 

Celui de l’âge adulte qui compose avec les vestiges du jour : Kleenex repassés au fer puis

griffés au stylo à bille bleu, résidus de sèche-linge modelés en masque, papiers de soie

imprimés par le frottement délicat des objets du quotidien.

Pour Nathalie Reba, les traces de nos actes passés impriment l’oeuvre au noir au jour

d’aujourd’hui : simplicité assumée, délicatesse cruelle, acuité volontaire...

Philippe H Claudel, 2019.

FABRICE LASSORT

Ma démarche nécessite du temps  et une imprégnation complète du milieu photographié à travers  la substitution du viseur par mon regard et l’installation de mon atelier/laboratoire in situ.

Je le vis comme une relation très autocentrée dans laquelle ma sensibilité est conditionnée par la configuration des lieux, une forme de communion partagée qui enfante l’image. 

Mon langage photographique nous parle de nos perceptions visuelles et temporelles limitées, c’est le début de ma longue histoire avec le temps qui efface le visible et présente l’invisible.»

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