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David Ladjah Bolo // plasticien céramiste martiniquais
façonne son univers artistique comme on plie une warka — cette fine feuille de pâte ou de papier, fragile mais pleine de potentiel.
Chaque œuvre est une strate, une peau, une mémoire.
La warka, dans sa légèreté, devient le support d’un langage tribal et rétro-futuriste, où les pigments coulent comme des récits anciens sur des surfaces brutes.
Ses masques, ses toiles, ses sculptures sont autant de feuilles vivantes, prêtes à être lues, touchées, ressenties.
Chez lui, la warka n’est pas un simple support : c’est un rituel, une offrande, une interface entre le visible et l’invisible.
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