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Robert Keramsi

www.robertkeramsi.com

 

69 rue Planterose,

33350 Castillon la Bataille

robert.keramsi@gmail.com

06 61 82 29 13

"Chaque personnage que mes doigts vont faire émerger de la matière doit avoir une histoire qui lui soit propre, une identité.

Certains évoqueraient l’inconscient, mais j’aime parler de hasard.

Le hasard  va entrer en jeu et permettre à une diversité de faciès d’exister et de caractériser mon œuvre.

En puisant dans l’aléatoire, il n’y a pas de limite à l’inspiration.      

La contrainte due à la rapidité de prise du ciment prompt, mon matériau de prédilection, s’est avérée être un atout majeur dans mon parcours car elle m’a imposé d’aller à l’essentiel, de me débarrasser de toute intention et de « jouer avec les accidents », d’être dans une traduction simultanée de la matière vers l’œuvre."

13h: Le grand couscous des Bobards
Repas à 10€ sur réservation :
lesbobards.espace@gmail.com

             Tout un Monde  (travail en cours...)
14h30: Vernissage de l'Exposition de portraits des clients du PMU

par R.Kéramsi


15h: Lecture du texte Bureau de Tabac de Fernando Pessoa par Frédéric Guerbert accompagné d'une performance de Robert Kéramsi

 

Tout un monde

Un ensemble protéiforme : un texte, des peintures, un film.

 

Il est difficile de résister, de se tenir droit, d’avoir l’air de quelque chose quand on n’a rien.

Alors il faut traverser la rue et pousser les portes du bistrot. Le brouhaha du monde n’est pas si inconsistant que le dit le poète. Les modèles sortent de la toile et nous défient de continuer à les regarder. Les clients du bar-tabac, avec délicatesse nous parlent d’eux, de nous, de la création. 

Le film, les peintures et le texte sont nourris du même désir, ils progressent ensemble et seront présentés dans un même dispositif : un dialogue entre les images, les mots et la matière.

Nous nous donnons le droit, ensemble, de repenser tout un monde. Un monde où seuls le collectif et la poésie pourront nous sauver de notre impuissance.

 

L’équipe

Robert Kéramsi : artiste plasticien, performeur

Frédéric Guerbert : comédien

Célie Alix : réalisatrice

Daniel Strugeon : accompagnateur, comédien, encyclopédiste

 

Bureau de Tabac, Fernando Pessoa

Le spectacle

Fredéric Guerbert a proposé de faire entendre, voir et exister ce poème dans une forme scénique où se mêleraient la narration et les arts plastiques.

Qu’est-ce que nous y avons vu ? Pourquoi ce monologue existentiel nous parle tant ?

Un homme dérive seul dans une chambre, le « trop » réel à l’extérieur est inconsistant. Il regarde le bureau de tabac d’en face et c’est déjà tout le désarroi de la vie qui nous saute au visage.
Mille pensées l’assaillent, l’accablent, l’agressent, le rongent.
Des mots, tout simples, puissants, un tourment, jetés dans le vide sidéral de nos destinées, dans le gouffre sans fond de notre vacuité existentielle.

Dehors ceux qui savent où ils vont demeurent irréels aux yeux de celui du dedans.

Le génie, dont l’ego se gonfle et se dégonfle, respire comme une chose vivante.

Cette voix dit la vacuité, l’impossibilité d’être au monde et d’être à soi-même autrement que par la poésie.

« La littérature, comme toute forme d’art, est l’aveu que la vie ne suffit pas.» Fernando Pessoa

 

Exposition de portraits "Les Affranchis" / Robert Keramsi

Deux séries de toiles, acrylique sur toile de jute

 

Revenir au sujet, c’est en ce sens que j’ai entamé cette série de peintures sur toile de jute. Il s’agit de portraits des clients du PMU de Castillon la Bataille et des grandes figures de femmes: des affranchis ou laissés pour compte d’une société de consommation déshumanisée. Grâce à ma peinture, ils prennent la parole et c’est par leurs mots que je m’exprime. Un véritable échange et de belles rencontres suivis de près par la caméra de Célie Alix.

A travers ce travail, je revendique ma place d’artiste et je renoue avec le vivant.

Une série peinte à l’acrylique sur des toiles de jute usagées pour accentuer la matérialité dans un monde qui tend à vouloir s’en passer. Je souhaite représenter des modèles de manière frontale, réaliste et à échelle humaine sans effets et sans volonté de séduire. Ni par la couleur, ni par la lumière, ni par l’attitude afin que notre regard ne soit pas détourné du leur. .. Des modèles qui semblent en attente de la parole pour se libérer de leur cadre.

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Le samedi 28 septembre à 21h


 POUCET de Sylvie Nève par la Compagnie blOp (interjection)


Une adaptation poétique et théâtrale du conte du Petit Poucet
avec des masques créés par Robert Kéramsi

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